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La villa Henri 
(6, rue de la Malhoye 89100 Collemiers)
 
 
            Seule une carte postale du début des années 1900 nous donne cette appellation. Cette grande demeure fut construite vers la fin du XIX ème siècle à l’initiative d’Henri CHÉNIER, fleuriste parisien ayant pignon sur rue au numéro 7 de la rue de Provence avant de s’installer au 23 de la rue Drouot.
 
         Sa mère, Dérozine JEUBERT, étant née à Collemiers en 1845, il y avait certainement séjourné, dans sa jeunesse, chez sa grand’mère qui exerçait la profession de couturière. Il était né à Sens en 1866 et était très attiré par notre village d’où cette construction, qui à l’époque, était considérée comme la plus belle du pays.
 
         Il n’en profita guère, en effet dans l’édition du Figaro du 26 avril 1906, à la rubrique “Deuil”, on pouvait lire la nouvelle suivante :
M. Chénier, le fleuriste si connu des Parisiens, est mort hier, presque subitement, à Collemiers, près de Sens, où Mme Chénier, qui dirige les magasins de la rue Drouot, s'est rendue en toute hâte.
Les obsèques auront lieu demain vendredi, à dix heures et demie, à Collemiers.
 
         Malgré sa relative jeunesse, Henri jouissait d’une grande notoriété dans son milieu professionnel, il était aussi chevalier du Mérite Agricole, chevalier de l’ordre d’Isabelle la Catholique et membre de la société nationale d’horticulture de France.
 
         Il a sa tombe au cimetière de Collemiers en compagnie de ses parents.
 
         Il semble qu’Henri et Hortense MALLEY, son épouse, n’aient pas eu de descendance, la maison deviendra alors la propriété de sa sœur puînée Marie Marguerite laquelle avait épousé, à Paris en 1893, Jean VILLECHAUVAIX, un étudiant, futur médecin.
 
 
 
         De leur union naquit, en 1894, Madeleine qui fut, en tant qu’héritière, la dernière propriétaire au sein de cette famille, jusqu’à sa disparition fin 1971.
 
         Comme son oncle, elle a sa tombe dans notre cimetière en compagnie de ses parents décédés en 1934 et 1935.
        
         Nos plus anciens concitoyens ont connu cette maison dans un abandon total après la guerre de 1939-1945, au fil des années, quelques persiennes étaient tombées, le parc devenu un buisson impénétrable, les grilles rouillées étaient débordées par les ronces. L’intérieur de la maison était au diapason, qui plus est livré au bon vouloir des nombreux chats de Madeleine, sa seule compagnie.
 
         M. et Mme Jacques TASSERIT, s’en rendirent propriétaires au milieu des années 1970. Au prix d’énormes travaux, ils rendirent son lustre à la villa Henri et à son parc. Quelques uns se souviennent d’avoir alors entendu le bruit du “mouton” (les voisins appelaient ainsi le bélier hydraulique), qui, après remise en état, élevait à nouveau l’eau du rû de Collemiers au niveau de la pièce d’eau, elle aussi réhabilitée.
 
Collemiers, le vingt neuf août deux mille dix sept,
 
Michel GRÉMY

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